Réflexions

Caroline Tapernoux

du 8er février au 27 mars 2018

Eglise Notre Dame de l'Assomption   Valloire

L’univers plastique de Caroline Tapernoux s’instaure dans la transparence, il filtre et flirte avec la lumière, combine les ombres portées, jongle avec les réflexions, les diffractions, réfractions, Caroline Tapernoux a l’habitude de réaliser des oeuvres « in situ », dans les lieux où elle est invitée à travailler.

 

Elle observe l’architecture, la lumière, l’articulation et la coordination des espaces entre eux. Son travail est une réponse, un dialogue avec ces éléments.


L’artiste conçoit des univers qui se révèlent par les déplacements du spectateur, de la lumière entraînant une transformation sans fin de l’oeuvre. Sans être précisément hypnotique, son travail invite le regard à un parcours patient, appliqué, car les formes générées se développent en lenteur sur les murs, sols, et/ou plafonds de leurs lieux d’exposition, elles s’ouvrent un monde onirique, s’offrent à l’imaginaire, diffusent un climat apaisant, feutré.
Ses oeuvres sont avant tout des expériences sensorielles.



La musique de Philip Glass s’est imposée comme une évidence pour accompagner cette nouvelle exposition de Caroline Tapernoux dans l’église Notre Dame de l’Assomption à Valloire.


Travaillant à partir du motif, Phillip Glass s’intéresse tout particulièrement aux effets psycho acoustiques de la musique. La répétition est une évolution par changements graduels :
Avec : Glassworks- The Hours – Freezing - C’est faire l’expérience de la durée à travers la musique de Philip Glass en harmonie avec le travail de Caroline Tapernoux. Son travail tout en légèreté et réflexions appelle à l’élévation,
les répétitions sonores de Philippe Glass nous invitent à la méditation ...

L'idée d'installer l'art dans cette belle station savoyarde est une belle idée,  j'y ai decouvert le travail de Sabine Blanc 

(Jim Palette)

le contraste de ces expositions aussi sophistiquées dans cette église en opposition avec la neige , la montagne , le ski reste exceptionnel

(Martine D'Astier )